N’Djaména est une ville où le nombre de population  est de plus en plus croissant. Pour se déplacer les habitants empruntent très souvent les moyens de transport en commun : des engins à deux et quatre roues parmi lesquels les taxis. Beaucoup de N’Djaménois préfèrent les taxis, signe d’un certain prestige. Mais l’état physique de ces engins est loin de représenter l’image qu’ont leur attribue.

Couleur jaune avec inscription « Taxi » au-dessus du poste de conduite, ces véhiculent circulent, dans une grande partie de la ville de N’Djaména, 24 heures/24 pour desservir la population. Les usagers déboursent 250 Fcfa pour des trajets connus.

Mais voici l’état de ces taxis : caisse délabrée, sièges usés, volant en ferraille, le système de freinage défectueux et des organes essentiels quasiment absents. Les taxis sont loin d’offrir aux usagers le confort et le luxe rêvés. Pour beaucoup d’observateurs avertis, ces taxis sont de véritables cercueils en déplacement.

Le côté carrosserie dépassé, l’intérieur de ces engins offrent un autre spectacle. Le siège à côté du conducteur prévu pour un passager en prend deux ; ceux de derrière, quatre au lieu de trois. Conséquence, le luxe recherché par les passagers cède sa place à la souffrance. Entassés comme des poissons dans une boîte à sardine, les passagers, très serrés, respirent parfois mal.

Les moyens de transport y compris les taxis représentent le visage d’un pays. N’Djaména qui ambitionne d’être la vitrine de l’Afrique se doit d’avoir des taxis répondant aux normes et standards internationaux.