ENSEIGNEMENT SUPERIEUR – Le ministre en charge de l’Enseignement supérieur, Dr Houdeingar David Ngarimaden, à travers une note circulaire a autorisé la reprise des activités académiques dans certains institutions publiques et privées. Cette reprise est conditionnée par une batterie de mesures pour contrer la propagation de la pandémie du coronavirus.

La note circulaire portant la signature du ministre Houdeingar autorise dix universités et instituts publics à reprendre les cours d’ici le 25 juin sur toute l’étendue du territoire . La décision n’exclut pas les institutions privées d’enseignement supérieur. Elles doivent respecter toutes les précautions sanitaires et organisationnelles recommandées par le gouvernement.

Selon la note, les établissements concernés sont appelés à prendre toutes les dispositions nécessaires en vue de préparer la réouverture de leurs institutions en toute sécurité et en lien avec le service de santé publique, à travers la coordination nationale de riposte sanitaire.

Voici les mesures recommandées par le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation :

  • La désinfection et le nettoyage des salles, campus, bus et restaurants universitaires à trois jours de la reprise ;
  • Le respect des mesures de distanciation sociale avec un effectif limité par salle dont deux étudiants sur une table ;
  • La réduction du nombre des étudiants dans les bus de transport et dans les restaurants ;
  • Le port obligatoire des masques fournis par le Comité de gestion de la crise sanitaire, le lavage des mains ;
  • Un contrôle de la température par un thermo flash et une affectation des agents sanitaires et de sécurité dans chaque établissement d’établissement supérieur ;
  • L’interdiction de toute personne présentant des malaises d’entrer dans ces établissements.

Sur le plan organisationnel, une salle ne prendra que 45 étudiants dans toute les filières. Il est aussi obligatoire de déposer les supports physiques et numériques dans les départements pour les étudiants. Les contenus des cours doivent respecter les normes minimales de l’assurance-qualité.