Le parti Les Transformateurs a initié une marche binôme ce jour 12 décembre. Une stratégie prise par le parti pour réclamer la liberté de choix politique et de candidature. Mais cette marche a été reprimée par le Groupement mobile d’intervention de la police (Gmip).

Tôt ce matin, les habitants du quartier Chagoua, dans le 7e arrondissement de N’Djamena, ont été réveillés de leur sommeil par des coups de sifflets. “Que se passe-t-il ?”, s‘interrogent certains.  Des militants et militantes du parti Les Transformateurs veulent faire entendre leur voix.

Quelques instants plus tard,  des militants dudit parti, munis des bandeaux au tricolore tchadien sortent des  coins et recoins. Aussitôt, ils se dirigent vers la voix principale menant vers l’avenue Pascal Yoadimnadji.  Au milieu d’eux, le président du parti, Dr Succès Masra.

A peine arrivé sur la chaussée, la  police anti-émeute n’a pas hésité de les charger de gaz lacrymogènes. Dispersés, ces militants se sont retrouvés pour faire le point. Pendant ce temps, une dizaine de véhicules investissent la devanture du siège des Transformateurs.

Nous avons lancé un appel à une marche binôme. Et c’est ce qui fut faite”, a déclaré le président Succès Masra. “C’est pour dire que nous voulons un pays libre. La liberté de marcher, de s’exprimer, de choix politique et de candidature“, insiste-t-il.

C’est un avertissement ultime que nous donnons“, lance-t-il. Avant d’ajouter qu’être pacifique ce n’est pas être lâche.

Les Transformateurs ne comptent pas s’arrêter là. “Nous sommes debout comme l’hymne national indique <<debout à l’ouvrage>>, les prochaines actions sont déjà prévues”, conclut Dr Succès Masra.