Après un (01) mois de suspension de cours à l’enseignement supérieur, le ministre de l’Enseignement Supérieur de la Recherche Scientifique et de l’Innovation, Pr Mackaye Hassan Taïsso, a rencontré ce 6 juin 2017, les membres du bureau exécutif du Syndicat National des Enseignants et Chercheurs du Supérieur (SYNECS) pour annoncer la piste de sortie de crise.   

Cette suspension de cours est intervenue après une grève généralisée déclenchée par les centrales syndicales dans l’administration publique qui a duré quatre (4) mois. «Des engagements ont été faits ce matin. D’autres se feront demain et après-demain. Donc, nous osons croire que d’ici la fin de la semaine quelque chose se fera en ce qui concerne le versement des arriérés. Il y a déjà un début de finition du problème qui a amené la section SYNECS de N’Djamena à lancer ce mot d’ordre de grèves.»  rassure le ministre Mackaye Hassan Taïsso. Pour le SYNECS, il faudra de voir cette promesse se concrétiser avant de lancer un appel pou a reprise des cours. « Nous attendons deux ou trois jours pour voir si sur le terrain, il y a du concret avant que les choses puissent se reprendre au niveau de l’enseignement supérieur au Tchad », informe Dr Guirayo Jérémie avant de conclure qu’il faut un début d’exécution de la part du gouvernement pour qu’on appelle à la reprise de cours.

Pour rappel, ces enseignants sont entrés en grève sèche depuis, le 8 mai dernier pour revendiquer les arriérés de salaires, les primes de jury des examens, les heures supplémentaires. Ils accusent 08 mois d’arriérés de primes de recherches, des primes de jury et des examens 2014-2015 et 2015-2016, des heures supplémentaires non payées. Les enseignants vacataires, quant à eux, revendiquent deux (02) ans de frais de vacation. Les contractuels accusent 4 à 5 mois d’arriérés de salaire.

Sauver l’année

Pour dire vrai, ce dysfonctionnement dans le déroulement des cours et l’élasticité des années académiques qui s’enchevêtrent le ministre Hassan demande aux enseignants de comprendre la situation actuelle du pays et de reconsidérer leurs positions une fois qu’il aurait un début d’exécution.

Shalom M