Urbanisme- Les membres du comité du pilotage du Projet d’Aménagement du Canal des Jardiniers (PACAJ) se sont réunis ce mardi 29 septembre 2020 pour l’avant sommaire du projet. L’objectif de cette réunion : garantir l’insertion du canal dans le paysage urbain de la capitale.

Le maire 1er adjt de N’djamena, Brahim Foullah/ph/Alex Beramgoto/Tchadinfos


Long de 2 km environ, les travaux du canal débuteront au premier trimestre de l’année 2021.


L’objectif est de rétablir la fonction hydraulique du canal des jardiniers afin d’assurer le drainage urbain des quartiers et améliorer les conditions de collecte des déchets solides aux alentours.

Il permettra aussi d’améliorer la qualité de vie autour de cette coulée verte et du moyen de mobilité adapté. Ce Projet d’Aménagement du Canal des Jardiniers (PACAJ) a pour vocation d’améliorer les conditions de vie des populations vivant dans les quartiers le bordant.
Il traversera des quartiers populaires comme Ridina, Ardep-Djoumal, Paris-Congo et Moursal pour déboucher sur le fleuve Chari au niveau du quartier Sabangali.
Selon le maire 1er adjoint de la commune de N’Djamena, Brahim Foullah,”ce canal est situé sur un site ayant une faible pente, son fonctionnement est actuellement, fortement dégradé par le déversement anarchique d’ordures ménagères et d’eaux usées, mais aussi le développement d’une végétation envahissante”.
Il a relève que ” Ce marigot assure un rôle hydraulique majeur car il est le réceptacle des eaux de pluie d’un bassin-versant de près de 500 hectares. Son profil naturel lui permet en effet de jouer le rôle de bassin d’orage et de stocker une importante quantité d’eau de pluie tombée dans ces quartiers”.

Il a été aussi justifié que le projet va assainir et réhabiliter le Canal qui structure le tissu urbain de cette zone et offrir à sa population un accès à des services urbains et à des aménagements de proximité de qualité.
La réhabilitation permettra de réduire sa largeur et donc de libérer des emprises, offrant ainsi une opportunité pour la réalisation d’aménagement et d’équipement de proximité qui constituent une attente forte des habitants.
Brahim Foullah explique qu’une démarche participative auprès des populations bénéficiaires devrait assurer la bonne gestion et l’entretien de ces équipements. Des réunions publiques ont été tenues au Centre d’Etude et de formation pour le développement (CEFOD), les 22, 23 et 24 septembre 2020 avec toutes les couches sociales à cet effet.


Le projet évalué à hauteur de 10 milliards Fcfa sera entièrement financé par l’Agence Française pour le Développement (AFD).