Depuis lundi, les acteurs du système éducatif tchadien, à savoir les enseignants, les chefs d’établissements et les recteurs d’académies, sont en atelier de développement d’une compréhension commune et de renforcement des compétences du curriculum endogène.  

Cet atelier qu’organise le ministère de l’Education et de la promotion civique avec l’appui de l’Unesco, du 14 au 18 novembre, à N’Djaména, a pour objectif d’accompagner le ministère de l’Education dans le processus de réécriture du Cadre national d’orientation curriculaire (CNOC), plus endogène, aligné sur l’ODD4 et prenant en compte les innovations pédagogiques introduites dans le système éducatif tchadien durant la dernière décennie.

« La réécriture de cadre national d’orientation, comme recommandation de l’étude diagnostique sera menée de façon participative et selon une méthodologie explicite inscrit dans un contexte systémique d’élaboration ou de révision d’un curriculum endogène », fait savoir le responsable de projet au Bureau international d’éducation de l’Unesco, Bruno Dzounesse.

Selon le directeur général du ministère de l’éducation, Mahamat Seid Farah, « la réécriture du Cadre national d’orientation curriculaire, partant des recommandations de l’étude diagnostique curriculaire qui s’appuie sur toutes ces réflexions va redorer le blason de l’école tchadienne en cette période de refondation ».

A savoir, cet atelier se tient avec le soutien du Bureau international d’éducation de l’Unesco pour l’Afrique centrale dans le cadre de la mise en œuvre de renforcement de l’éducation et de l’alphabétisation au Tchad.