Prélude à la semaine nationale de réflexion sur la contribution du secteur privé à la relance économique qui se tiendra du 02 au 05 octobre 2018, une réunion de lancement des travaux de réflexion  s’est tenue ce 26 septembre.

La réunion de lancement des travaux consiste à analyser les propositions élaborées par secteur d’activités et d’apporter les éléments de réponses concrètes dans chaque secteur de l’économie.

Selon le ministre des Mines, du Développement industriel, commercial et de la Promotion du secteur privé, Youssouf Abbassalah, les  performances du secteur privé ne sont pas à la hauteur des atouts dont dispose le pays. Ce qui est préjudiciable au développement du pays, qui pourtant, s’est résolument orienté depuis presque trois décennies vers le paradigme de l’économie libérale qui fait du secteur  privé le moteur de développement. « La rencontre doit nécessairement déboucher sur des résultats concrets, notamment pour la définition d’un pacte de confiance permettant au secteur privé d’être le moteur et le vecteur de croissance », souligne le ministre dans son allocution.

Aussi, la contribution du secteur privé à la création de la richesse est très faible. Il y a lieu d’affirmer que cette contribution n’a pas significativement évolué depuis les années de l’indépendance. De même, la structure du secteur privé constitué de 30 761 unités économiques (INSEED, 2014) dont près de la moitié est localisée dans la ville capitale N’Djaména  pose de nombreux défis en matière de dynamique d’aménagement du territoire.

Outre, le pays dispose de nombreuses potentialités sous exploitées dont le secteur privé peut se saisir pour accélérer la croissance et assurer un développement inclusif du pays. Pour y parvenir, une dense réflexion préalable est nécessaire.

Cette réunion doit interroger dans une démarche critique et constructive les expériences passées et actuelles en matière de promotion du secteur privé, et donner de nouvelles orientations grâce à une démarche participative. Autrement une présence réelle de toutes les parties prenantes du secteur privé tchadien et la prise en compte de leurs attentes.