Ce 09 juin, le ministère de l’Economie et de la planification du développement et la Banque mondiale ont signé un accord de don pour le Projet de redressement et de la planification de la province du Lac Tchad (PROLAC).

45 000 000 de dollars américains, soit environ 27 000 000 000 de francs de CFA, c’est le montant de cet accord de don paraphé par Issa Doubragne, ministre de l’Economie et de la planification du développement et François NANKOBOGO, représentant de la Banque mondiale au Tchad. Ce montant est destiné au PROLAC qui œuvre pour le relèvement de la région du Lac Tchad. Il vient en appui à la coordination régionale et au suivi des crises, à la connectivité et aux moyens de subsistances agricoles dans les provinces ciblées du Cameroun, du Niger, du Nigeria et du Tchad.

Justifiant l’importance de ce don, Issa Doubragne explique que « la région du Lac Tchad fait partie des zones d’Afrique ou sévit une insécurité orchestrée par de violence sans répit dans le bassin ayant entrainé une perturbation du tissu social et la destruction des moyens de subsistances traditionnels, des déplacements des populations et un bilan humain stupéfiant ». 

Pour son interlocuteur du jour, le PROLAC est le résultat d’un constat fait par plusieurs études qui mettent à nu des problèmes tels que le manque d’infrastructures, le faible accès aux services de base ou encore l’impact du changement climatique sur les ressources naturelles et les moyens de subsistance des populations.

François NANKOBOGO explique aussi que le PROLAC « s’inscrit dans la stratégie d’intégration régionale de la Banque Mondiale » et reconfirme l’engagement de cette dernière « à maintenir le soutien aux zones prioritaires du Lac Tchad, conformément aux engagements de l’IDA19 et à la stratégie du FCV (Pays fragiles aux violences et aux conflits) du Groupe de la Banque Mondiale adoptée en février 2020 ».

Il est à noter que ce don s’oriente vers les bénéficiaires du projet qui sont les jeunes à risque et les femmes des pays riverains du Lac Tchad.