Dans le cadre du festival de l’Agro-business ouvert en marge de la Semaine mondiale de l’entrepreneuriat aujourd’hui, une conférence-débat sur la thématique « la production agricole au Tchad » a été animée au Palais du 15 janvier. Les questions sur les types de production et les facteurs qui influent sur la production agricole ont été développées par Ferry Lapeube Yanyabé, ingénieur agronome.

La question de la production agricole a été passée au cours de la conférence-débat de ce 14 novembre. Les types  de production agricole, les chaines de valeurs agricoles et les facteurs de production sont des points entre autres discutés. La production agricole en elle-même  implique toutes les activités liées à l’agriculture.  Les facteurs de l’agriculture sont multiples. L’on parle des facteurs liés au climat, des facteurs techniques en passant par celui lié au sol.

Les facteurs climatiques se manifestent par la hausse de la température. Celle-ci peut influencer d’une manière ou d’une autre sur la production agricole. Il y a également d’autres facteurs comme le vent et l’humidité. Les bonnes semences, les fertilisants, les pesticides, insecticides et autres entrent en ligne de compte pour une production. Ceux-ci constituent les facteurs techniques.   Apres la production, certains outils entrent en jeux, notamment les machines qui permettent à décortiquer les grains.

Selon l’agronome Ferry Lapeube Yanyabé, la production agricole a une typologie énorme à savoir l’agriculture familiale permettant à nourrir juste la famille ; l’agriculture commerciale comme c’est le cas de la vente du Coton au Tchad ;  l’agriculture semi-industrielle qui consiste à utiliser en partie les machines pour la pratiquer, ainsi que, l’agriculture industrielle où tout est machinisme.

Pour finir sa présentation, l’ingénieur agronome Ferry ajoute que l’agriculture est un travail très précieux. « Dans l’agro, l’on doit tout calculer. Ce qui amène à avoir un business plan, et par la fin avoir le compte d’exploitation ». Il faut noter qu’au Tchad, 39 millions d’hectares de terre sont cultivables. Parmi ces terres, 5,6 millions sont irrigables. Mais seulement 2,2 millions d’hectares sont cultivés voire exploitées. C’est ce qui donne le taux de 5,6 % seulement de la potentialité agricole.