L’exploitation de trois puits de gisements de pétrole découverts au centre de l’école officielle du canton Kiagor, dans le département de Ngourkosso, dans la région du Logone Occidental, pose problème. Selon l’antenne du groupe de recherches, d’alternatives et de monitoring du projet pétrole Tchad Cameroun (GRAMP-TC), de Bénoye, les habitants s’inquiètent d’une éventuelle déportation de tout le village et refusent l’exécution des travaux de démarrage sur le terrain.

En effet, d’après des sources concordantes, le processus administratif d’exploitation a commencé depuis belle lurette. Mais, la nouvelle est parvenue aux habitants de ladite localité les deux dernières semaines du mois de décembre 2016. La nouvelle a crée de psychose à la population locale et quelques ressortissants résidants à N’Djaména qui qualifient de cela, une déportation de Kiagor par les compagnies pétrolières Taïwanaises et sociétés de sécurité tchadiennes (OPIC, GREATWALL, DONHSI, STAR SECURITY et STAR CAP).

Les ressortissants de N’Djaména se sont retrouvés le samedi 10 novembre 2016, pour en décider du devenir de leur terroir natal. Selon une source, les ressortissants ont pris une décision ferme contre cette exploitation estimant que, les compagnies pétrolières ont causé d’énormes conséquences environnementales à la population lors de l’exploitation du pétrole dans le village Bémiran non loin de Kiagor. Jusqu’au aujourd’hui, l’impact négatif des activités est visible sur la vie des villageois, soulignent-ils.

Au village et Moundou, la position des habitants est la même. Joins au téléphone, un jeune laisse entendre que «l’école est la dernière chose qui reste à la population. Nous n’allons pas accepté que les gens viennent déporter nos parents» a-t-il lâché.

L’exploitation n’a pas que de résistance. Selon certaines, des personnes comme Koumayo, Mbairessem Ercam et Clément Djenade à leur tête M. Béade Dionréa Jérémie, expriment leur volonté que le projet se réalise. Les mêmes sources informent que, ces personnes multiplient des missions pour la réalisation des travaux. Djeroh Noël, un des ressortissants résidants à N’Djaména dit «n’avoir pas compris les manœuvres dilatoires de certains natifs dudit canton qui soufflent le chaud et le froid à la fois.
Aux dernières nouvelles, le Groupe de Monitoring et Recherches Alternatives du projet pétrole Tchad/Cameroun a saisi son agent sur le terrain de prendre en compte les recommandations des communautés villageoises.

Affaire à suivre.