BACCALAUREAT- 2020 :  Les premières épreuves du baccalauréat session d’Août 2020 se composent ce lundi 17 Août à N’Djamena dans les provinces. A N’Djamena, le coup d’envoi a été donné à 08h00. Voici l’ambiance qui prévaut dans quelques centres de la capitale.

A 10 h juste après la composition des premières épreuves, les candidats essoufflent enfin.

Avançant mains dans la main avec le sourire aux lèvres, on peut dire que quelques candidats se réjouissent du sujet qui est abordable. Certains se régalent dans les cafétérias en prenant ainsi leur petit déjeuner tout en se racontant les uns aux autres « comment la première épreuve a été ».   D’autres par contre, se promènent aux proximités de leurs centres pour échanger d’air et réfléchir à la prochaine épreuve ou se couchent sous l’ombre des arbres au sein des centres.

Au centre du lycée de Gassi dans la commune du 7ème arrondissement, la cours est inondée d’eau de pluie. Les candidats sont obligés de retrousser leurs pantalons et jupes pour patauger dans l’eau afin d’accéder à leurs salles d’examen.

Là, assis sur les bancs de cafétérias, certains candidats tapent les divers. Ils se racontent les insolites qui ont eu lieu pendant la composition de la première épreuve. Tel est le cas d’un groupe de quatre jeunes.  « Boy ! il y’a des gens qui n’ont pas écrit leurs noms sur leurs copies d’examens »,lance un candidat tout sourire. « Mon ami, beaucoup ont la panique pour cette composition. C’est le bac alors, c’est normal. Mais je t’assure qu’avec cette histoire de port obligatoire de cache-nez, nous aurons tous le bac», ironise un autre.

En plus de cela, il est à témoigner un nombre conséquent des forces de l’ordre assure la sécurité dans les centres. Pour barrer la route à la Covid-19, le centre de Gassi dispose de plus de cinq seaux d’eaux bien installés, malheureusement vides contrairement aux autres centres. Selon les responsables dudit centre, aucun cas de fraude n’est enregistré.

Même chose dans les autres centres. Au centre du lycée collège communal de Chagoua toujours dans ladite commune par exemple, le nombre des candidats semble acceptable car on note un candidat par table banc. Là aussi, l’inondation est au rendez-vous. Malgré les eaux, les forces de l’ordre sont bien sur leur garde pour assurer la sécurité des candidats.

De tous les centres explorés, seulement celui du lycée Félix Eboué dans le 3ème arrondissement n’est pas inondé. Ici aussi comme ailleurs, l’ambiance qui prévaut est la même. Car les candidats semblent joués tous le même disque.