Plus de deux semaines après sa nomination à la tête du département de l’économie, de la planification du développement, le ministre Issa Doubragne a tenu une réunion avec les responsables des différentes structures sous tutelle, le mercredi 10 janvier 2018. Cette rencontre a permis de donner des orientations et recenser les difficultés auxquelles ces structures sont confrontées.

Selon le constat fait par les plus hautes autorités du pays, beaucoup de ressources sont mises à la disposition des projets mais peu de résultats ne sont pas à la hauteur des attentes. Il est nécessaire de diagnostiquer cette situation et trouver des stratégies de réponses adaptées. « J’ai été très intéressé par les informations recueillies et le niveau de participation ce matin. Les organismes ont tous répondu présent. Ils ont de manière sincère dit les réalisations et les difficultés auxquelles ils sont confrontés. Des dispositions seront prises afin de rationaliser les ressources qui soient axées sur les résultats », a annoncé le ministre de l’économie, de la planification du développement Issa Doubragne.

Plusieurs problèmes majeurs ont été recensés au cours de de la rencontre. Pour certaines institutions, il se pose entre autres des problèmes de contrepartie, de procédure mais aussi de moyens. Par exemple, certains projets regorgent des financements assez énormes mais pour des objectifs bien précis. Ce qui exclut le réajustement des ressources au bénéfice des autres structures. Pour le ministre Issa Doubragne, il y a des forces et des faiblesses mais les seules ressources disponibles ne sont pas vecteurs de forces. « J’ai constaté qu’il y a des domaines qui se complètent mais qui se retrouvent dans deux ou trois structures différentes. Pour certaines structures il y a des moyens mais pour les autres il n’y en a pas », a-t-il précisé. Il est aussi à constater une faible coordination entre les organismes sous tutelle d’où, le souci de collaboration intégrée directe dans les forces et faiblesses. Selon le ministre en charge de la planification du développement, il se pose un véritable souci de communication dans le suivi et évaluation des projets. « Si nous ne résolvons pas ce problème, l’utilisation des ressources ne correspondrait pas forcement aux problèmes ciblés et donc un gaspillage pendant que nous disons que nous n’avons pas de ressources ».

Des réunions seront projetées de manière spécifique avec chaque organisme afin de recenser davantage les problèmes et d’y trouver des solutions. « Il n’est tout à fait pas exclu que les projets qui sont en vigueur puissent continuer et ceux qui ne le sont pas puissent permettre d’économiser les ressources qu’on doit allouer à d’autres objectifs qui en manquent », a informé le ministre de l’économie, de la planification du développement, Issa Doubragne.
Avec L’Info