L’édition 2015, de la semaine de la francophonie, se déroule actuellement dans la capitale tchadienne ; N’Djamena. Elle a débuté depuis le 16 mars, et elle prendra fin ce 26 mars 2015. La journée internationale de ladite organisation a eu lieu ce vendredi 20 mars à la bibliothèque nationale avec la cérémonie de la remise du prix littérature «  Joseph BRAHIM SEID ». Quels ont été les temps forts de cet évènement.

Le président d’organisation de cette cérémonie, Moussa Roy,  a précisé que ce prix de littérature de nouvelle « Joseph BRAHIM SEID » revêt une double casquette dans la mesure où elle est avant tout un hommage à un grand homme « Joseph BRAHIM SEID » dont la biographie a été présentée, avant de préciser son contexte actuel, qui est d’encourager les talents artistiques littéraires. Cette règle a été suivie par tous les intervenants y compris le coordonnateur de la semaine de la francophonie. Ce dernier n’a pas manqué d’encourager l’Association pour le Développement Culturel(ADEC) qui a initié ce concours de littérature, avant de préciser que sur les 156 activités organisées à cet effet, 84 sont organisées à N’Djamena. Les activités de cette semaine de la francophonie ne sont pas limitées à la capitale N’Djamena, elles sont organisées à Abéché, Moundou, et Sarh.

Le président de l’ADEC, Me BECHIR MADET, dans son intervention, a fait comprendre à Madame l’ambassadrice de la France au Tchad ; Evelyne DESCORTES, que le français tire aussi son origine en Afrique parce qu’il y a une Africaine de 9 ans (Burkinabaise), qui est auteure d’un livre de littérature. Il a précisé le cadre du but  ce prix de littérature « Joseph BRAHIM SEID », qui est l’encouragement des artistes littéraires, la promotion, et la sauvegarde de l’art. Il a étalé le champ des activités de son association dans le cadre artistique et culturel. Ces activités qui couvrent la promotion des artistes, l’encouragement des femmes, l’appui à plusieurs festivals et l’élection Miss Tchad, sans oublier les projets à venir. Il a argué le slogan d’un « Tchad fort, uni, et prospère » pour finir son intervention.

Le président du jury, SOULEYMAN ABDELKERIM, a d’abord présenté les différents membres du jury, avant de souligner la tâche difficile, qui leur a été confiée de départager les candidats. Ceci est dû en partie aux thèmes pertinents abordés, à leurs originalités, à leurs authenticités, aux dénouements de chaque œuvre proposé. Il a situé que c’est grâce aux expériences de chaque membre, qu’ils ont pu départager les candidats. Le président du jury n’a pas manqué de confirmer les défaillances des candidats à cause de la baisse de niveau sur le plan de la conjugaison, des tournures, et de la culture général. Le moment de la remise de prix aux trois lauréats a marqué le temps fort de cet évènement. Par ordre décroissant : le 3ème prix est remporté par Dr ABDELSALAM SOUGUIDI avec « l’enfant bouvier », le 2ème  prix par MIANDADJIM Eloi avec « Du Darfour au four », et le 1er prix a été remis à TOGYANOUBA GUEMADJITA avec son œuvre « ABDELSALAM ou enfance brisée ».

La représentante de la Première Dame, Mme NGARBATINAN Camelle, a clôturé la cérémonie par son allocution. Après avoir remercié cette dernière aussi écrivaine, et situé que ce rang ne l’a pas empêché d’être dans le bain. Elle a apprécié la franchise des membres du jury, qui ont diagnostiqué le niveau intellectuel des candidats. Elle a encouragé les deux femmes, qui ont participé à cette édition, tout en précisant qu’elle souhaiterait que la prochaine édition soit remporté par la gente féminine. Elle a cité des exemples pour élucider sa position. Elle a amusé les participants en s’inspirant de son histoire personnelle, avant de lancer un appel à la consolidation de la paix chèrement acquise. Pour finir, elle a situé aussi le rôle de la femme dans ce processus enclenché. Espérons que son allocution puisse retenir toute notre attention… C’est dans un climat convivial de partage des rafraîchissants que ce public s’est dispersé avec satisfaction.