ENSEIGNEMENT – La 8e édition du Brevet de techniciens du supérieur (BTS) national est ouverte ce 27 février à N’Djamena. Plus de 2 000 candidats composent cet examen .

Ils sont 2 237 candidats venus de 24 établissements privés d’enseignement supérieurs et des candidats libres à composer cet examen au lycée féminin de N’Djamena. C’est en tout 22 filières dont Communication d’entreprise, Gestion commerciale, Génie civil, Génie électrique, Communication, Environnement, Banques et Assurances, Comptabilité et finances, l’Administration qui sont concernées.


Cet examen a été prévu pour le mois de février ou mars de l’année 2020, mais à cause de Covid-19, il a été reporté. Le président du centre d’examen, Andjaffa Djaldi Simon souligne que cette année, il y a de la nouveauté. « Nous avons pris des candidats libres, parce que nous avons constaté que le gouvernement a fermé quelques établissements qui ne respectent pas les normes, alors que ces étudiants ont bel et bien étudié et ils ont des attestations. En plus, les étudiants qui viennent de l’extérieur, eux également composent le BTS », a-t-il précisé.

Initiée en 2014, la nationalisation du BTS vise, selon le gouvernement, à garantir la qualité des diplômes de BTS et à donner les mêmes chances à tous les apprenants tchadiens, qu’ils soient du public ou du privé. Le ministre de l’Enseignement supérieur, David Houdeingar Ngarimaden, a expliqué qu’il y a des “étudiants qui sont malheureusement exclus des concours nationaux de recrutement à cause de la qualité douteuse des diplômes qu’on délivre à la fin des formations. Raisons pour lesquelles, le gouvernement a décidé de la délivrance d’un BTS national en instituant cet examen”.