Les mesures prises par le gouvernement dans le but de diminuer les dépenses et accroitre les recettes font des réactions du côté de certains fonctionnaires de l’État.

Le Syndicat National des Enseignants Chercheurs du Supérieur (SYNECS) dans un communiqué de presse dit avoir analysé la situation au sujet du gel des primes des enseignants et déclare que ces primes sont des droits acquis.

Il demande au chef du gouvernement de procéder à l’annulation de cette mesure qu’il qualifie d’antisociale, impopulaire et irréfléchie. Il précise également que le SYNECS ne peut être responsable de la dégradation économique du pays.

Par ailleurs, le SYNECS demande à tous les établissements du supérieur de cesser le travail, les activités de recherche et d’enseignement dès le 17 septembre sur toute l’étendue du territoire. Et qu’aucune rentrée académique ne peut avoir lieu dans les instituts supérieurs et universités du Tchad si cette mesure n’est pas levée.

Le SYNECS tient pour responsable le gouvernement actuel de tout ce qui adviendra. Le syndicat des formateurs de métiers (SYNAFORM) dans la même lancée dit regretter les arriérés de salaires des mois de juillet et aout qui ne sont pas jusque là payés. Le SYNAFORM se dit aussi non partant pour la rentrée scolaire 2016-2017 et demande aussi à ses membres d’observer ce mouvement jusqu’à la satisfaction totale.