Au Tchad, des immeubles à plusieurs niveaux émergent de plus en plus dans les grands centres. Si la constructions de ces édifices témoignent du développement, leurs architectures sans ascenseurs et sans rampes, posent des soucient aux personnes à mobilité réduite.

Les personnes à mobilité réduite sont des usagers des services au même titre que les autres usagers ne souffrant pas d’handicap physique. Seulement, elles peinent à avoir accès à certains immeubles par manque de rampes ou d’ascenseurs pouvant faciliter leur déplacement. Ces personnes s’estiment lésées quand ils doivent se rendre dans certains bureaux, les salles de spectacles et sur les podiums.

Interrogée sur le rôle de l’architecte dans ce problème, Mme Hayatte Abderahim Ndiaye, présidente de l’Ordre national  des architectes du Tchad (ONAT), estime que c’est une fois que les buildings naissent que cette problématique de passage des personnes à mobilité réduite se pose.

Tout de même, précise Mme Hayatte, « nous nous concentrons actuellement sur ce cas en particulier.» Elle poursuit que  la réglementation en terme d’utilisation de l’espace public, de mode de vie et de mode de consommation, évolue en même temps que les habitudes et en même temps que la ville est appelée à se développer.  Généralement, c’est une fois qu’un problème se présente que les gens commencent à y trouver des solutions. Donc, soutient-elle, ce problème rencontré par les personnes à mobilité réduite devrait se résoudre au fur et à mesure que les besoins de rampes et d’ascenseurs se feront pressants.

Mme Hayatte Abderahim Ndiaye informe que des travaux sont en train d’être faits pour corriger ce problème. Mais, elle pense que ce n’est pas un combat que l’ordre des architectes pourrait gagner seul. C’est pourquoi, elle invite les autorités compétentes et le gouvernement à apporter leurs contributions afin de remédier à ce problème qui cause du tort aux concitoyens.

Noudjimadji Perline