Oxfam tient un atelier d’élaboration d’un plan d’action sur le foncier et de renforcement des capacités des organisations de la société civile.

Réunissant des organisations de société civile, des élus locaux, des chefs coutumiers, des organisations féminines et des jeunes, l’atelier s’étale du 25 au 28 février 2020. But visé en amont: élaborer un plan d’action et de plaidoyer accompagnant les efforts du gouvernement dans le procédé de réforme foncière en cours au Tchad.

Pour Oxfam, “la majorité des parties prenantes, inclus les religieux, ne semblent pas être bien informées sur ce processus. C’est pourquoi, il faut les outiller sur cette question“. Son responsable pays, Elkana Mooh, espère “la création d’un environnement propice à l’accès  à la terre, notamment aux femmes“.

Question foncière qui occupe une place prépondérante dans la vie socioéconomique, à la fois en zone rurale qu’en milieu urbain. Les femmes sont très touchées. Cet atelier vient donner les moyens à la trentaine de participants de jouer un rôle actif dans le plaidoyer pour une réforme foncière concertée, inclusive et sensible au genre. C’est également le lieu de leur permettre de relever les défis de la dégradation des ressources naturelles, de l’accès équitable à la terre, de la sécurité alimentaire, de la concorde communautaire.

Au sortir de cette rencontre, les participants être capables de promouvoir la participation éclairée et concertée de le processus de réforme foncière, d’établir une stratégie de plaidoyer, de faire du lobbying pour améliorer la gouvernance foncière en prenant en compte les standards et différentes initiatives internationaux et africain relative à la problématique foncière.

Faut-il le rappeler pour paraphraser Elkana Mooh: “une bonne gouvernance foncière est gage de développement durable au Tchad”

BACTAR Frank I.