ENSEIGNEMENT – Le doyen de la faculté des sciences humaines et sociales, Dr Dingaonarbé Faustin, a ouvert une série de soutenances, ce mercredi 29 juillet 2020, au campus universitaire de Toukra.

Au total  12 étudiants répartis dans trois départements vont s’évertuer pour arracher leurs diplômes de Master comme l’exige le système LMD. Il s’agit de 2 étudiants en Philosophie, 2 en Anthropologie et 8 en Géographie. Les autres étudiants en instance de soutenance sont  invités à patienter pour la reprise de septembre.

A l’entame de ses propos, le 1er responsable de la faculté des sciences humaines et sociales a rappelé aux étudiants que la meilleure voie pour accéder au bonheur sur terre, c’est l’école, surtout l’école bien faite. « Il y a un adage qui dit : Celui qui a mal fait l’école est dangereux pour lui-même, pour les parents et pour la nation toute entière. C’est pourquoi, je vous exhorte à aimer les études, à être des étudiants responsables qui se soucient de leur avenir, de l’avenir de leurs familles et partant de la nation toute entière » a déclaré Dr Dingaonarbé Faustin.

Selon lui la soutenance est un lieu de confrontation et de partage d’idées et non d’attaques inutiles et de critiques stériles. Il invite  les membres du jury à juger objectivement le travail de l’étudiant et non son apparence, son appartenance à telle ou à telle. « Nous devons mettre de côté tout ce qui est anti-pédagogique, antiacadémique et se montrer comme un bon père, un modèle, une lumière de la connaissance », a souligné le doyen Dr Dingaonarbé Faustin.

Pour rappel, l’Université de N’Djamena a créé il y a quelques années  le cycle de Master pour assurer la formation continue des jeunes cadres tchadiens dans divers domaines. Pour  l’année académique 2020-2021, Dr Dr Dingaonarbé Faustin a annoncé que  plusieurs inscriptions en Master seront ouvertes à partir de septembre 2020, « avec quelques innovations et de nouveaux masters axés beaucoup plus au professionnalisme. Car, notre souci est de former les Tchadiens prêts pour la consommation des entreprises », conclut-il