Organisé par le Bureau régional de l’UNFPA (Fonds des Nations Unies pour la Population) pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, le symposium « Islam, Dividende démographique et Bien-être familial » a été ouvert ce 25 juillet 2017 par la ministre la santé publique Ngarbatina Carmel Sou IV.

Plus de 1 000 participants venant de toutes les 23 régions du Tchad y compris les imams et les femmes prédicatrices, les leaders de la société civile ont pris part à l’ouverture. Sans compter les participants venus des différents pays du bureau régional de l’UNFP pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre ainsi que d’autres pays.

Ce symposium placé sur le thème « Islam, Dividende démographique et Bien-être familial » vise à « valoriser le potentiel des leaders religieux pour soutenir l’accélération de la transition démographique et assurer la marche vers la stabilité et la prospérité ». Comme autres objectifs, cette rencontre permettra de : renforcer les capacités des leaders religieux sur la problématique de la transition démographique et du dividende démographique ; amener les leaders religieux à soutenir la santé reproductive, maternelle, néonatale et nutritionnelle ; amener les leaders religieux à promouvoir les droits à la sante sexuelle et reproductive des femmes et lutter contre les violences basées sur le genre y compris le mariage des enfants et les MGF.

Pour la ministre de la santé publique, Ngarbatina Carmel Sou IV, « la maitrise de la fécondité est étroitement liée au bien-être familial, au développement ». En outre, le Tchad fait partie des pays du continent où le nombre d’enfants moyen par femme dépasse six.

Dans cette optique, le Tchad s’est résolument engagé à créer les conditions pour tirer profit du dividende démographique dans le long terme. Pour ce faire il a enclenché depuis une dizaine d’années des actions pour faciliter une transformation de la structure par âges de sa population, de sa gouvernance, de son économie ainsi que de son capital humain. Ceci, avec les composantes clés que sont la santé et l’éducation.

Le symposium de N’Djamena offre aussi l’occasion de renforcer les capacités des  leaders religieux sur les questions de la planification familiale, la mortalité maternelle et infantile et promouvoir les droits à la santé sexuelle et reproductive des femmes. Le but ultime est la capture du dividende démographique pour saisir les opportunités y afférentes et amorcer un développement socioéconomique durable.