L’association des femmes juristes du Tchad (AFJT) a organisé ce mardi 25 septembre une journée de plaidoyer sur les textes juridiques en faveur des femmes. L’évènement a été présidé par le ministre de la communication, Mme Ndolenodji Alix Naimbaye.

Cet atelier de plaidoyer s’inscrit dans le cadre du projet « Contribuer à l’amélioration des systèmes de protection des droits des femmes. » Les participantes sont sensibilisées sur les instruments juridiques de promotion des droits des femmes notamment le mécanisme de mise en œuvre de l’ordonnance n°12 du 20 mai 2018 instituant la parité dans toutes les fonctions nominative et élective. Mais aussi, le protocole facultatif de l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes et l’impact de politique nationale genre sur les femmes.

Mme Ndolenodji Alix Naimbaye, ministre des postes, des nouvelles technologies de l’information et de la communication, représentante la première dame et Thérèse Mekombé, présidente de l’association, louent les efforts du gouvernement pour avoir institué des textes en faveur de la femme. « Sans être exhaustif, nous pouvons estimer que les droits accordés aux femmes sont nombreux », a affirmé la ministre. La présidente de l’AFJT d’ajouter « la représentation des femmes dans quelques instances de décision, nous citons au gouvernement actuel 7 femmes, une femme gouverneur, une femme ambassadrice, 4 femmes maires, 15 femmes à la cour suprême, 26 députées ». Néamoins, Mme Ndolenodji Alix Naimbaye reconnait qu’il y a encore des manquements.

L’AFJT est une organisation féminine qui a pour objectif la lutte contre les violences basées sur le genre, la promotion des principes des droits humain notamment les droits économique, socio-culturel, civil, politique.