Les députés ont approuvés lundi dernier au palais de la démocratie par 107 voix sur 132 présents la proposition de la commission ad hoc 2 de l’assemblée nationale de rejeter la demande de mise en accusation de l’ex ministre de la justice, Me jean Bernard  Padare.

La commission ad hoc trouve que cette demande de mise en accusation est ni sincère, ni loyale, parce que durant les auditions Me jean Bernard Padaré a justifié l’enregistrement de ses conversations avec Ahmat Mahamat Bachir d’une prémunition de toutes éventualités, parce que ce dernier ferait partie d’un groupe de personnalité qui le combattraient et nie avoir publié cet enregistrement sur le net.

La commission indique dans son rapport que l’engagement de l’enregistrement sonore comme élément  déclencheur de la poursuite n’a été ordonné ni par un procureur de la république, ni par un juge d’instruction, pour être pris en compte.