Un roman qui met en exergue “la méchanceté et la tromperie des travailleurs humanitaires”, dans les camps de réfugiés, intitulé : “Les larmes de crocodile du messie” est présenté, ce samedi, 31 juillet, au public N’Djamenois, à la Bibliothèque nationale. Son auteur : Mbailassem LeDjéndoldé.


Dans ce livre “Les larmes de crocodile du messie”, dont la présentation est faite, ce samedi, 31 juillet au public N’Djaménois, l’auteur, Mbaïlassem LeDjédoldé, fait un témoignage poignant sur le comportement de certains de ses collègues humanitaires sur le terrain, puisqu’étant lui-même humanitaire.


En donnant un tel titre à son livre, l’auteur voudrait signifier que les travailleurs humanitaires sont des “faux messies qui prétendent nous faire sortir de notre misère mais en réalité visent leur propre avantage”. “Des sangsues, des méchants, des personnes sans cœur”, telles sont les étiquettes qu’il colle à ces derniers. Pour l’auteur, ceux qui viennent sous le voile de l’humanitaire pour aider leurs semblables en détresse “ne visent que le mercantilisme, le gain; ils se servent de ceux-ci pour satisfaire leur desiderata.Tout ce qu’ils brandissent est un écran : il faut regarder par-delà”, peste-t-il.


Le livre en question est subdivisé en 14 parties et dominé par la fiction. Il relate le calvaire d’une famille se trouvant dans un camp de réfugiés de plus de 50 ans; un camp qu’il appelle “camp de ressuscités”. Le roman évoque sur fond de péripéties diverses l’action humanitaire sous différentes étiquettes mises à rude épreuve.

Bien que “Les larmes de crocodiles du messie” soit un roman rempli de fiction, il est inspiré des réalités de la vie professionnelle et de la misère des réfugiés que l’auteur appelle “les ressuscités”. Il a 163 pages et paru aux éditions Continents basées à Lomé au Togo.