Au marché central de N’Djamena, l’entassement des ordures et la pose d’un bac à ordures en plein milieu des commerces, posent problème. Les usagers se disent agacés et appellent la mairie à trouver une solution.

A l’entrée sud du marché central de N’Djamena, à côté des vendeuses qui, à travers des agitations de tout genre, proposent des marchandises diverses aux clients, asticots et mouches pullulent sur des tas d’immondices déposés presque en plein milieu de la rue. De passage, toutes les personnes, attentionnées ou pas, sont attirées par cette odeur puante qui gouverne l’environnement.

«Je souffre trop en aspirant l’odeur des ordures stockées juste à côté de moi», explique Sylvie une vendeuse des condiments. Elle exprime sa crainte de contracter une maladie en aspirant l’odeur de ces ordures. malgré cela, elle se dit être obligée de rester à côté du bac à ordures parce que dit-elle, les clients entrent et sortent du marché en passant par son positionnement. «C’est à la sortie que je trouve plus de clients», justifie-t-elle.

Pour Stéphane, jeune vendeur des jus, il n’est pas juste de mettre ce bac à ordure tout juste à côté des commerçants. «On ne peut rien dire car si une personne interpelle un agent de la mairie pour lui faire savoir du positionnement de ce bac à ordures, il risque d’être chassé ou se créer des ennuis». Il plaide que les responsables en charge de la gestion de ces ordures puissent faire déplacer ce bac à ordures.

Félix Betoudji, un autre jeune qui passe par là, a de la peine à respirer. Comme Stéphane, il souhaite que la mairie enlève le bac à ordures de sa position actuelle. «En ce moment de pluie, ces ordures donnent directement envie de vomir. C’est insupportable », lance-t-il.

Et justement, N’Djamena est entrée à plein pied dans la saison des pluies. Cette période est idéale pour le développement de certaines pandémies comme le choléra. L’hygiène et l’assainissement étant la clé pour contrecarrer ces genres de catastrophes, la mairie doit s’activer pour trouver des solutions.