L’apparition de covid-19 au Tchad en mois de mars a impacté les chiffres d’affaires de plusieurs entreprises et autres petits commerces. Malgré cet état de fait, certaines personnes ou corps de métiers ont su tirer leur épingle de jeu.

Acteurs du numérique ou du domaine de l’art, beaucoup de personnes ont transformé les jours difficiles et ennuyeux du confinement ou de la restriction des mouvements en une opportunité.

Pour Etienne Djoguina, acteur de l’audiovisuel, tout ce temps passé à la maison n’a pas été vain. Ce temps a permis de nourrir et réaliser certains projets. « La covid-19 nous a un peu stoppés mais elle ne nous a pas empêchés de réaliser quelques projets. On a fait un cour métrage qui est disponible depuis le mois juillet. On a aussi réalisé quelques vidéos en 3 langues sur les mesures barrières. Nous avons réalisé deux autres films, l’un sera disponible ce mois d’août et l’autre en cours », explique-t-il.

Pour Salim Azim Hassani, cofondateur de Wenaklabs, ce temps a permis de tisser des liens avec d’autres entreprises et de se faire plus de visibilité. « nous avons imaginé quelques solutions dans le cadre de la lutte contre la pandémie du coronavirus. Nous avons travaillé essentiellement dans le domaine numérique, technologique et robotique. Par exemple la création de l’application 1313 qui fait référence au numéro vert lancé que nous avons développé. Nous avons aussi travaillé sur un distributeur de gèle automatique que nous avons bien voulu nommé corovotte».

Le confinement a également permis à Wenaklabs d’innover et de créer une plateforme web pour tenir informés les concitoyens et les sensibiliser sur la covid-19, informe Salim Azim Hassani.

ll faut aussi noter que de nombreux jeunes couturiers et stylistes ont su transformer la situation en se lançant dans la confection des masques de protection. Toutes ces petites activités ont procuré à leurs initiateurs de petits gains qui ont permis d’atténuer les effets de cette pandémie sur le plan socio-économique.