Par RFI
C’est la troisième fois en deux ans à peine que la capitale du Tchad, Ndjamena, est en quête d’un nouveau maire. Le dernier en date, Abdelaziz Saleh Damane vient d’être suspendu de ses fonctions pour mauvaise gestion. Il faisait face à une fronde de certains des conseillers municipaux.

Abdelaziz Saleh Damane a été verbalement suspendu de ses fonctions par la déléguée du gouvernement auprès de la commune de Ndjamena, en présence du conseil municipal. Dans la foulée, il a été nommé conseiller du Premier ministre. Un poste qui ne l’empêchera pas de siéger au conseil municipal, mais il ne pourra plus en assurer la direction.

Une fronde de plusieurs semaines

C’est par une note adressée à la tutelle de la mairie de Ndjamena, le 6 novembre dernier, que plusieurs conseillers municipaux ont appelé à la démission du maire. Ils l’accusent de mauvaise gestion, mais surtout de non-application des délibérations du conseil municipal. La fronde a mis quelques semaines à aboutir.

Nouveau maire déjà choisi

La course à la succession d’Abdelaziz Saleh Damane est ouverte au siège du Mouvement patriotique du salut (MPS), le parti au pouvoir, majoritaire au sein du Conseil municipal. De bonne source, la direction du parti aurait porté son choix sur un élu qui a déjà été maire de Ndjamena, il y quelques années.