Comme de nombreux autres milieux professionnels, les femmes sont faiblement représentées dans le secteur du numérique au Tchad. Pourtant la première thèse en informatique a été soutenue par une femme appelée Mary Keller en 1965.

La faible utilisation de l’outil numérique par les femmes est un fait visible. Les filles sont nombreuses à délaisser les stands numériques pour des raisons diverses. Une attitude qui est ancrée dans les mentalités.
Quelques femmes tentent de sortir de l’ordinaire mais la plupart est limitée aux logiciels basiques tels que le pack office.


Pourquoi au 21e siècle, l’outil numérique est un mystère pour les femmes au Tchad ?

Au Tchad, l’ordinateur est un luxe que peu de gens réussissent à se procurer. Pour un pays sous développé comme le nôtre, il est très difficile d’accéder à cet outil en raison de la pauvreté, mais aussi de son coût élevé compris entre 200.000 FCFA et plus. Les salles d’informatiques se font rares dans les établissements privés et publics. Or, ce domaine nécessite un apprentissage dès le bas âge pour vraiment s’y familiariser.
Cet aspect reste l’une des causes principales car un père aura du mal à injecter autant d’argent pour offrir cet outil à son enfant.

Les enfants grandissent donc sans s’habituer à l’outil informatique. Arrivé à un certain âge, le poids social prime avec des théories comme : ‘’La femme à sa place à la cuisine et au foyer’’, les femmes avec l’âge intègrent cette théorie. Rares sont celles qui s’entêtent et réussissent à briser le mythe.

L’aspect le plus tangible, c’est que le secteur numérique est un attribut d’homme dans notre société. Une raison qui a complètement changé la mentalité. Ce qui fait qu’on dénombre aujourd’hui moins de femmes dans les secteurs de l’informatique, le graphisme, la vidéographie…