L’unité d’hémodialyse de l’hôpital général de référence nationale (HGRN) est en arrêt depuis  une semaine.  

Beaucoup de patients souffrant de l’insuffisance rénale et autres maladies rénales se sont regroupés ce matin devant le service d’hémodialyse de l’hôpital général de référence nationale (HGRN). Depuis le mercredi 13 novembre, ces patients n’ont trouvé aucun traitement. En cause, les équipements et les produits ont connu une rupture. Selon un patient, l’unité d’hémodialyse n’a plus de concentré acide,  ni de désinfectant acide, ni reins artificiels moins encore des circuits.  Ces produits sont subventionnés par l’Etat. « On n’a pas les moyens de payer nous-mêmes tous ces équipements avant de faire le dialyse », dit un patent.

Le service reçoit  une quinzaine de patients par jour. La plupart  d’entre eux viennent de loin et se déplacent difficilement. C’est le cas de Fanné Mahamat, âgé de 44 ans. Elle quitte tous les jours, depuis 2 ans, le quartier Farcha Madjorio, dans le premier arrondissement sans trouver des soins. Kemoin Blaise âgé de 35 ans  est sous dialyse depuis 10 mois. « Depuis une semaine que je n’ai pas trouvé un traitement. Au moment où je vous parle j’ai mal aux reins et aux pieds » se plaint-t-il.

Pourtant, l’unité de l’hémodialyse de l’hôpital la Renaissance ne manque de rien. « Nous n’avons pas la capacité d’aller à la Renaissance. L’Etat nous a oubliés » regrette-t-il.