Le parti Union nationale pour le développement et le renouveau (UNDR) fustige l’acte du ministre de la sécurité portant interdiction des marches du parti Les Transformateurs et de différentes associations prévues du 4 au 7 février. Dans un communiqué daté de ce jour 3 février, l’UNDR appelle les formations politiques et les associations de la société civile à s’unir face à ce ”danger” incarné par le MPS.



Après le mouvement citoyen le Temps et le parti Les Transformateurs, c’est au tour de l’Union nationale pour le développement et le renouveau (UNDR), de réagir à l’interdiction des manifestations de quelques associations de la société civile et du parti Les Transformateurs. L’Union nationale pour le développement et le renouveau estime que le gouvernement, une fois de plus, “vient de s’illustrer dans son désir de tordre le cou à la démocratie tchadienne”.

L’UNDR indique que nul ne peut arracher sous aucun prétexte au peuple l’une de ses prérogatives fondamentales: “le droit de manifester pacifiquement. C’est un délit inaliénable reconnu sur le plan international”.

Le parti trouve qu’en prenant une telle position, “le gouvernement pousse les masses populaires dans leurs derniers retranchements pour les amener à violer légitimement toutes ces interdictions illégales”.

L’Union nationale pour le développement et le renouveau (UNDR) appelle toutes les formations politiques y compris les associations de la société civile “à s’unir face à ce danger incarné par le Mouvement patriotique du salut”. À travers ce communiqué, elle soutient la marche pacifique du 6 février pourvu que ces initiatives ne soient pas unilatérales et exclusives.