L’Union nationale pour le développement et le renouveau (UNDR), condamne les “façons arrogantes” d’interdire toute sorte d’expression populaire et prévient que les autorités risquent ainsi de provoquer une explosion sociale qui sera difficile à maitriser. C’est à travers un communiqué de presse publié ce 24 août.

L’UNDR dénonce l’abus de l’enlèvement des citoyens contre rançon au Mayo-Kebbi Est. Une situation récurrente depuis quelques années, sans qu’une solution ne soit trouvée par les autorités en charge de la sécurité. Pire, l’UNDR évoque des soupçons de complicité des forces de l’ordre. «Rien que cette année 2020, environ 50 millions de FCFA ont été extorqués à la  population de cette province », sans compter les pertes en vies humaines et des traumatismes causés à la population souligne le parti de Saleh Kebzabo dans son communiqué.

« C’est pour remonter le moral des victimes que les députés de l’UNDR de la province (Mayo-Kebbi) ont tenu à organiser une marche pour la sécurité et la paix de Fianga, Pala, Lagon et LéréProjet d’aide que les autorités en charge de la sécurité ont finalement boycotté», a précisé le communiqué.

Selon l’UNDR, le ministre de l’intérieur a interdit sans raison cette marche pacifique dont l’encadrement par les forces de l’ordre a été demandé. « Que craint-on d’une marche symbolique pour demander plus de sécurité et de paix ? Jusqu’à  quand continuera-t-on a maltraiter le peuple et en même temps l’empêcher de se plaindre ?», s’est interrogée l’UNDR dans le communiqué.

L’Union Nationale pour le Développement  et le Renouveau condamne cette manière  d’interdire toute sorte d’expression populaire et prévient  que les autorités risquent de soulever la colère de la population.