La ministre de l’aménagement du territoire, du développement de l’habitat et de l’urbanisme a ouvert ce  samedi 5 décembre les travaux de la 1ère assemblée générale ordinaire de l’Ordre national des ingénieurs civils du Tchad.

Les ingénieurs venus de l’ensemble du territoire national prennent part à cette première assemblée générale.  Pour le président du comité d’organisation Zoumki Ouzane,  ces assises donneront l’occasion de réfléchir sur des stratégies pour mieux accompagner le Maréchal du Tchad, Son Excellence Monsieur Idriss Déby Itno, dans sa volonté de donner à chaque Tchadienne et à chaque Tchadien la possibilité de se nourrir, de se soigner, de se loger, de s’éduquer, d’avoir accès à l’eau potable et à l’électricité à moindre coût, de circuler librement sur l’ensemble du territoire national en toute saison et de vivre en paix, dans la sécurité.

« Le chantier est donc vaste. Les attentes et préoccupations de nos concitoyens restent aussi très fortes. Il nous appartient, maintenant, d’apporter notre génie et notre énergie positive au Gouvernement dans la construction du Tchad nouveau que chacun de nous appelle de ses voeux. Pour cela, j’invite l’ensemble des professionnels des domaines du Génie civil, du Génie rural, des Bâtiments et Equipements à se mobiliser pour plus de synergie et d’efficacité dans nos interventions », a relevé Zoumki Ouzane.

Il a rappelé à ses collègues qu’ à l’issue de ces assises, ils devront, dans l’unité de cœur et d’esprit, s’engager résolument à affronter le défi qui est le leur : celui de la conscience professionnelle et du respect de la déontologie dans l’exercice des activités de maitrise d’ouvrage, de maitrise d’ouvrage délégué, de maitrise d’œuvre, de maitrise d’œuvre délégué, etc.

La cheffe du département de l’aménagement du territoire, du développement de l’habitat et de l’urbanisme, Amina Ehemir Torna, dans son allocution, estime que cette cérémonie marquera un tournant certain puisqu’il viendra enrichir l’environnement juridique de l’habitat, aussi spécial pour les ingénieurs civils tchadiens.  Car, note-t-elle, c’est « depuis plus de 20 ans que notre pays connait une urbanisation brutale et rapide surtout dans la croissance endogène et l’exode rural ».