Le président de l’Union National pour le Développement et le Renouveau (UNDR) Saleh Kebzabo dit avoir un sentiment de frustration suite aux propos du président de la République, Idriss Deby Itno le 25 juin dernier à la presse française.

Déclarant avoir été trompé pendant des années, le chef de fil de l’opposition martèle que de ce qui a été dit confirme la fin du régime MPS. Selon lui, l’aveu concernant la modification de la constitution en 2006 est passible de la haute cours de justice. S’opposant à l’organisation du forum gouvernemental, le président de l’UNDR précise que seul le dialogue inclusif suivi d’une transition électorale transparente est l’issue possible.

Saluant la tenue du forum panafricain de la jeunesse au Tchad, le président Kebzabo dit déplorer que ce forum se tienne dans un pays où la jeunesse ne compte pas. Saleh Kebzabo signifie que la révision de la constitution n’est pas une urgence.

Il explique que le pays a d’autres problèmes notamment de la gouvernance, de la sécurité, de l’éducation de la santé à résoudre et un dialogue à convoquer. « Nous députés, on leur dit avant de nous demander de démissionner, venez dialoguer avec nous, nous ne sommes pas des automates pour qu’on appui sur un bouton est on démission » répond Saleh Kebzabo.

Pour le chef de fil de l’opposition, la démission des députés de l’opposition de l’Assemblée nationale nécessite un plan et personne n’a expliqué cela. Approuvant la dissolution de l’Assemblée nationale, Kebzabo Saleh relève qu’il ne faut pas insulter les députés de l’opposition en disant qu’ils sont illégitimes. Selon lui, ces derniers se sont battus pour être élu et non décrété comme les autres.