Ce mardi 28 juillet, se tient la deuxième session ordinaire du comité scientifique de l’Institut tchadien de recherche agronomique pour le développement (Itrad). Cette session a pour but d’examiner, de valider le rapport annuel 2019 et de renouveler le comité scientifique.

« L’Itrad est la cheville ouvrière de la mise en œuvre de la politique de développement agricole au Tchad. Le comité scientifique est un organe central pour la bonne marche de l’Itrad. C’est pourquoi, nous n’avons ménagé aucun effort pour la tenue de la deuxième session», a précisé Yassine Doudoua, directeur général de ladite institution, lors de l’ouverture des travaux.

La session du comité aura à examiner, amender, donner des orientations et à adopter le rapport annuel 2019. Elle aura aussi à travailler sur la programmation de la campagne agricole 2020-2021.

Le comité scientifique de l’Itrad, institué en 2012, est composé de 13 membres. Il se réunit chaque un an et délibère à la majorité des 2/3. Selon le professeur Mbaïlaou Mbaïnguinam, président du comité scientifique sortant, à cause des différents problèmes rencontrés par l’institution, le comité scientifique n’a pu pas se tenir régulièrement comme prévu dans les textes. Il a rappelé que la dernière session s’est tenue en 2015.

Dans un contexte d’insécurité alimentaire récurrente, couplé à la croissance démographique et aux effets néfastes du changement climatique, l’Itrad a d’immenses défis à relever. C’est pourquoi, a déclaré Yassine Doudoua, l’engagement et la volonté ferme des différents cadres, scientifiques et administrateurs, sont attendus afin de permettre à l’Itrad de jouer pleinement son rôle. Car selon le directeur général, «un accompagnement scientifique solide constituera un préalable pour une meilleure coordination des activités de recherche afin de relever les principaux défis susmentionnés ».

Pour rappel, l’Institut tchadien de recherche agronomique pour le développement est un établissement public créé en 1998. Il a pour mission le développement de la recherche dans les domaines des productions végétale, halieutique et forestière. Il est aussi à noter le développement des technologies agroalimentaires, les politiques agricoles ainsi que la formation et l’encadrement des jeunes cadres nationaux.