A l’intervalle de trois mois, quatre établissements scolaires ont manifesté contre l’absence des enseignants scientifiques. Ces derniers observent une grève sèche et illimitée.

Lycée Djimet Pierre Roualngar de Maro

Hier dans la journée du 17 mars, les élèves du lycée  Djimet Pierre Roualngar de Maro ont deserté les salles de classe. Tôt le matin, ils sont descendus dans la rue. Ils ont manifesté pour revendiquer les enseignants scientifiques. Selon eux, depuis trois mois, ils n’ont pas reçu les cours scientifiques, et de surcroît ils sont en classe de terminale.  

Lycée d’Amtoukoui

Le 15 mars, des élèves du lycée d’Amtoukoui ont exprimé leur colère face au manque des enseignants en matières scientifiques. Ils ont investi la devanture de l’établissement pour se faire entendre. Ces élèves revendiquent un professeur de mathématiques en classe de terminale D3.

Lycée d’Abena

Le 28 janvier courant, des élèves du lycée d’Abena ont protesté. Ils réclamaient des professeurs de mathématiques au sein du lycée. La contestation a eu pour conséquence un cas de décès. Une élève de la classe de première littéraire a eu la mort. L’établissement a fermé ses portes durant 4 jours.

Lycée de Walia  

Le 19 janvier, les élèves du lycée ont exprimé leur colère. Ils avaient manifesté pour contre l’absence des enseignants scientifiques. Les élèves ont barricadé l’unique grande voie vers la sortie sud de la capitale empêchant les étudiants de se rendre au campus de Toukra. Une altercation a eu lieu entre les deux groupes. Une salle de classe a été incendiée par les étudiants et les cours ont été suspendus durant 4 jours.

Ces mécontentements font suite à la grève de l’amicale des enseignants scientifiques. En effet, en date du 3 janvier, les enseignants scientifiques ont déposé les craies. Lors d’une assemblée générale, ils ont décidé d’entrer en grève sèche et illimitée. Deux mobiles justifient leur revendication: le reversement inconditionnel de tous les enseignants scientifiques restants à la Fonction publique ; le reversement à 100% des arriérés de salaires comme prévu dans le pacte social, c’est-à-dire les 50% en octobre et 50% en décembre 2021 qui n’ont pas été respectés.