SOCIÉTÉ : La saison froide s’annonce. Ce qui fait grimper les prix des blousons dans les marchés de la capitale.


Au marché de Dembé, dans le couloir des vendeurs de blousons, règne une grande ambiance. Les vendeurs interpellent sans cesse les clients. « Approchez! Il y a du nouveau chez moi mesdames», lance l’un d’eux à l’endroit d’un groupe de femmes. De leur côté, les clients sont occupés dans le choix des blousons.


“Les prix des blousons en ce moment ne sont pas à notre portée, c’est trop cher. Pourtant, quand il fait chaud, le prix est abordable. Un blouson qui, au mois de mars ou avril coûtait 1500F et voilà que comme la fraicheur s’annonce, le vendeur me dit 4000F ou rien”, se lamente Remadji, une cliente au marché de Dembé. Elle ajoute que les commerçants exagèrent toujours en fixant les prix comme bon leur semble alors que les temps sont durs.


Hadjé Haoua dénonce également la cupidité des commerçants. “Je ne comprends pas les commerçants de N’Djamena. Tant que l’occasion se présente, ils en profitent pour se faire plus de bénéfice, alors qu’il doivent plutôt voir la situation actuelle que traverse la population où tout tourne au ralenti et ce n’est pas facile de se faire des sous“, note-t-elle.


Le même constat est fait au marché central de capitale. Un commerçant que nous avons abordé affirme que les prix qu’ils fixent tiennent compte des prix d’achat en gros. “Nos clients se lamentent trop par rapport aux prix alors que nous, les commerçants, cherchons juste le peu comme bénéfice pour survivre. Pourtant, les clients pensent qu’on les arnaque”, se défend-il.