SOCIETE – Concessions inondées, rues impraticables, les habitants de certains quartiers de la capitale N’Djamèna, vivent le calvaire en cette saison de pluies.

Au 1er, 7e, 9e ou au 10e arrondissement, le constat est le même.  Les grosses pluies de ces derniers jours ont causé d’énormes dégâts pour les habitants. Si la ville de N’Djamena dans son ensemble vit cette situation difficile, le cas de ces quartiers périphériques est pire. Pour cause, le manque de canalisation et de systèmes de drainage des eaux.

A Atrone, dans le 7e arrondissement, certaines personnes n’ont pas pu dormir de toute la nuit ce  dimanche 9 août alors que de fortes pluies tombaient sur la ville.

Même situation à Ambata.  Dans le carré 4, les habitants ne savent pas où poser leurs pieds.  Les eaux ont complètement envahi le secteur. Personnes âgées et enfants, des familles entières se retrouvent menacer par ces eaux qui risquent non seulement de causer des effondrements de maison, mais aussi élever des risques de contracter des maladies.

Si habitants et eaux se partagent les concessions et même les chambres, l’état des rues n’est pas aussi au mieux. Motocyclistes, automobilistes ou piétons, la circulation devient de plus en plus difficile. Les rues sont couvertes d’eaux qui en plus, sont stagnantes. Comme si cela ne suffisait pas, la boue aggrave le déplacement.  De plus en plus de détenteurs de voitures préfèrent garer leurs véhicules pour éviter de se battre au volant ou de voir ces engins embourbés.

Noudjimadji Perline