Depuis quelques jours les manœuvres et autres employés travaillant sur le chantier du pont Chari s’attèlent pour fixer les poteaux et les dalots. Mais les pluies diluviennes de ces derniers jours leur rendent la tâche difficile.

Les manoeuvres de la société chinoise employés pour cet effet travaillent nuit et jour. “Quand il commence à pleuvoir nous sommes obligés de veiller toute la nuit afin de surveiller les barrages“, explique Éric, un jeune à la vingtaine, manœuvre de son état. Tout autour des marigots ou “bouta”, des barrages à l’aide de sable sont mis pour empêcher les eaux des pluies qui risquent d’inonder.

A part les eaux des pluies, le débordement du fleuve Chari connu chaque année en cette période à Walia dans la commune du 9e arrondissement menace.

A Walia Ngosso par exemple  le débordement risque de contraindre l’entreprise à arrêter le chantier. Nuit et jour, les employés de la société chinoise(en charge de la construction du pont) restent éveillés. Selon un employé qui a préféré garder l’anonymat, ils travaillent comme des esclaves et les revenus sont maigres.

Signalons que le pont sur le Chari lancé depuis 2018 doit être réalisé selon nos sources en 2020. Ce pont de double voie passe par le quartier Walia sur une rue de 40m jusqu’au  goudron de Ngueli.