Dans un communique de presse conjoint, l’Union des Journalistes Tchadiens (UJT), l’Association des Editeurs de la Presse Privée au Tchad (AEPT), l’Union des Radio Privées du Tchad (URPT) et la Convention des Entrepreneurs de Presse Privée du Tchad (CEPPT), disent constaté avec indignation les harcèlements et les menaces dont sont victimes certains journalistes qui se trouvent sur le viseur de l’Agence Nationale de la Sécurité (ANS) ce dernier temps.

Les quatre corporations de la presse, dénoncent et condamnent cet acharnement et appellent le gouvernement, et en particulier le ministre de la justice garde des sceaux chargé des droits humains et celui de la communication à veiller à l’application stricte de la loi relative au régime de la presse au Tchad et les textes en matière des droits de l’homme ratifiés par le Tchad. Dans leur communiqué, les quatre corporations estiment que, même si les journalistes sont des citoyens comme les autres, en cas d’infraction qui va à l’encontre des lois de la République, qu’ils soient convoqués légalement par les institutions compétentes.
Les organisations professionnelles des medias constatent avec regret le recul des libertés de presse et d’expression garantie par l’article 27 de la constitution du Tchad.