Plusieurs journalistes de N’Djamena et des provinces sont en formation ce 20 août au CEFOD pour améliorer leur compréhension des violences faites aux femmes et filles. C’est une initiative de l’organisation dénommée PILC (Public interest law center). 

« Amélioration des connaissances pour une meilleure compréhension du rôle du journaliste dans la prévention et la dénonciation des violences faites aux femmes et des filles », c’est le thème qui régit cette formation de trois jours. Elle a pour objectif d’outiller les journalistes des médias privés et publics sur les notions des violences faites aux femmes et aux filles.  Cette initiative du PILC a reçu le soutien du Fonds d’affectation spéciale des Nations Unies pour l’éradication des violences à l’égard des femmes.

Présente à cet atelier, la présidente du collège des conseillers du PILC, Mme Oyalta Ngarassal justifie la raison de l’implication des journalistes dans la lutte que mène son institution. « Vous, membres des organes de presse êtes identifiés comme partenaires stratégiques pour une synergie d’action afin de contribuer à l’éradication des violences faites aux femmes et aux filles et favoriser sa participation effective au processus du développement. Cette contribution va s’atteler sur deux points : la sensibilisation des communautés au respect des droits des femmes et filles et la dénonciation pour une lutte accrue contre les violences faites aux femmes », explique-t-elle.

Hynda Ahmed Chérif, Directrice générale adjointe du ministère de la communication, rappelle les journalistes sur les attentes du PILC et du rôle qu’ils doivent jouer dans cette mission. Selon elle, les professionnels de la communication doivent être mobilisés autour de la question afin de s’investir normalement pour atteindre l’éradication des violences basées sur le genre.

L’amélioration du traitement des informations relatives à la lutte contre les violences faites aux filles, devenir des acteurs de comportement de la population, dénoncer les violences faites aux femmes, … sont entre autres les attentes du PILC exprimées par l’avocate principale de l’organisation, Me Delphine Kemneloum Djiraïbé.