La section tchadienne du réseau des femmes ministres et parlementaires africaines a ouvert ce lundi un colloque de réflexion sur l’effectivité du statut socio-juridique de la femme.

Ce colloque, placé sous le thème « les engagements du Tchad à la Conférence internationale sur la population et le développement » se déroule du 9 au 11 septembre à N’Djamena. Il est organisé en partenariat avec l’UNFPA et vise à mesurer l’évolution du statut socio-juridique de la femme depuis le Caire d’une part, évaluer les engagements du Tchad en faveur de la femme tant au niveau national, régional et international d’autre part.

Il a vu la participation de plusieurs femmes, d’où des anciennes ministres et parlementaires venues de partout.

La secrétaire exécutive du réseau des femmes africaines ministres et parlementaires section Tchad, Élise Loum déclare que « les engagements du Tchad en faveur de la femme sont nombreux mais nous devons nous approprier de nos propres politiques nationales ».

En effet, le réseau des femmes africaines ministres et parlementaires a été créée en 1995 sous l’impulsion de l’UNFPA. Il est l’une des émanations de la CIPD. Sa création a répondu au souci de la mise en œuvre effective des politiques et programmes concernant la population et le développement.

La création du réseau procède aussi du renforcement de la collaboration entre l’exécutif et le législatif en vue de réduire l’écart entre les décisions politiques et les attentes des acteurs réels.

La représentante de la directrice exécutive de l’UNFPA, Edwige Domingo affirme que « les gouvernements et les organisations internationales prennent conscience du rôle essentiel de la participation et du leadership féminin dans le développement durable et inclusif dans des pays ».

Par ailleurs durant ces trois jours, les conférences-débats seront au menu de ce colloque. Au sortir de ce colloque, la section fera des propositions concrètes pour avoir un environnement propice et favorable à la femme.