Plus de trois mois après leur renvoi de la mairie de N’Djamena, les ex-agents manifestent leur mécontentement au regard de fausses promesses faites par les responsables municipaux. Ils revendiquent le restant de leurs droits, estimé à 42 millions de francs FCA et les mesures qui l’accompagnent.

Rendez-vous manqué sur rendez-vous manqué, les ex agents de la mairie de N’Djamena licenciés ont décidé de se faire entendre.  Pour la deuxième fois, ceux-là qui ne font plus partie des agents de la commune de N’Djamena pour recrutement non conforme ont exprimé leur ras-le-bol dans la cour de ladite institution ce 3 mai.  Selon les manifestants, les textes disposent que « trois mois après le renvoi d’un agent, ses droits et les mesures d’accompagnement doivent être versés aussitôt ». C’est ce qui a motivé le sit-in de ce matin.

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Déterminés à discuter avec le « grand patron », les manifestants n’ont pas eu besoin d’intermédiaire. « Nous ne sommes pas des profanes. Nous sommes là pour le voir sinon il ne rentre pas et nous aussi. C’est une évidence », vocifère un manifestant.

Après une réunion d’une dizaine de minutes avec le maire Abdelaziz Saleh Damane, les manifestants sont sortis satisfaits. Selon eux, le maire a promis traiter prioritairement leur situation. « Il a dit qu’il va nous verser tous nos droits et sans tarder dès qu’il y aura de l’argent et même si c’est ce soir qu’il reçoit l’argent.  Comme il a même juré et tout, nous avons décidé de repartir dans nos familles et le maire aussi », affirme Mahamat Issaka, chargé du suivi judiciaire.

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