A l’issue de leur assemblée générale tenue ce mardi 25 février 2020, les enseignants scientifiques contractuels ont décidé d’observer une grève de trois jours renouvelable.

L’avancement de leurs dossiers constaté par leurs délégués n’a pas suffi de les calmer. Selon les conclusions faites par les délégués de l’amical, leurs dossiers se trouvent au dernier virage pour être transférés au service de la solde pour l’attribution des numéros de matricule. Toujours selon eux, le ministère a déjà multiplié les exemplaires de leur contrat qui leur seront transmis dans de brefs délais.

Mais ces argumentations n’ont pas convaincu la base. “C’est le moment d’entamer avec des actions de grande envergure“, a lancé un enseignant contractuel. “Allons en grève, c’est la seule solution“, a renchéri un autre. La tension a monté d’un cran lorsque le bureau a proposé qu’une seconde chance soit accordée au gouvernement. Finalement c’est sous pression que le bureau a validé la proposition de la base.

Nous constatons avec négligence le silence des autorités par rapport à notre situation. Aucune de nos revendications n’est satisfaite jusque-là“, a déclaré Kebyei Noé, porte-parole de l’amical des enseignants contractuels. “C’est pourquoi nous lançons une grève de trois jours allant du mercredi 26 au vendredi 28 février 2020 sur toute l’étendue du territoire national“, a annoncé Kebyei Noé.

Depuis cinq mois, les enseignants scientifiques recrutés par l’Etat n’ont pas touché leurs dus. Ils réclament le paiement de leur salaire et les frais de formation.