Le syndicat national des énarques pour la dynamique administrative au Tchad ( Synadet) a lancé officiellement ses activités ce 15 octobre 2022 au CEFOD. Occasion pour lui de réclamer la “place” qui revient aux énarques.

Les difficultés rencontrées par les énarques sont nombreuses a lancé Aloka Andakeytou, le président de ce syndicat. Il cite entre autres la mauvaise gestion des enarques, le manque de synergie d’action, le manque de considération à l’égard des enarques, la discrimination, le non-respect d’éthique déontologique par les énarques, le manque d’un organe de suivi et d’harmonisation des actions des énarques tchadiens.

Aloka Andakeytou indique que le problème réel du sous-développement, de la mauvaise gestion ou de la mal gouvernance reste le manque d’une dynamique administrative. Pour lui, l’administration tchadienne fonctionne avec la pratique sans théorie. “Quiconque se réclame administrateur et aspire gérer l’administration sans avoir une base administrative cause l’échec de la bonne gouvernance politique au Tchad“.

Le président invite le gouvernement à mettre de l’ordre dans les administrations publiques, d’orienter les administrateurs vers l’administration et les hommes de terrain au terrain . ” Aux sorties de la formation, les enarques sont nommés les commandants et non les subalternes ou serviteurs des semis analphabètes moins encore des secrétaires de bureau ” indique t_il la place qui devait revenir aux énarques.

Le président du synadet invite les énarques à conquérir leurs places au sein de l’administration publique afin de redonner confiance aux usagers des services publics. “Nous les énarques, nous sommes redevables au peuple car nous avons laissé nos places de technicien au débrouillard pour la construction de cet édifice commun. Le moment est venu pour crier rassemblement à tout les énarques tchadiens de différents horizons pour la refondation de cette République, il est temps de dire non aux aveugles qui veulent devenir conducteur de la locomotive“.