L’Unicef a organisé, ce mardi, 11 septembre, une rencontre d’échange sur le thème : «Le droit d’être entendu : genre et transition à l’emploi», avec les filles réfugiées, vivant au Tchad.


Ce sont les filles camerounaises, congolaises, centrafricaines, togolaises, ivoiriennes et bien d’autres qui ont répondu présentes à cet événement, organisé par l’Unicef, à travers son équipe U-Reporter. L’objectif de cette rencontre est d’écouter ces dernières afin de comprendre les difficultés qui entravent leur accès à l’emploi mais aussi de savoir quelle solution appropriée doit être mise en place pour les aider à s’insérer professionnellement dans leur pays d’accueil.
Si l’accès à l’emploi est difficile pour la communauté hôte, c’est-à-dire les tchadiennes, il l’est encore très difficile pour les personnes venues d’ailleurs. Et les témoignages donnés par ces filles réfugiées pendant cette rencontre, n’ont fait que confirmer cette réalité auxquelles elles sont confrontées.


Le fait de ne pas avoir une nationalité tchadienne est pour elles un grand obstacle d’accès à l’emploi. « Partout où il y’a offre d’emploi, on dit il faut être de nationalité tchadienne», raconte une réfugiée centrafricaine. «Même pour décrocher un simple stage ce n’est pas facile. J’ai déposé mes dossiers pour le stage dans plus de 15 entreprises mais sans réponses», renchérit une autre.


A savoir, pour mieux écouter ces filles afin d’apporter des réponses à leur plaintes, le HCR et l’OIM qui sont deux agences s’occupant des réfugiés ont été conviées à cet échange.
Mais déjà il faut savoir que la mise en application de la loi d’asile, adoptée et promulguée le 31 décembre 2020 pourrait faciliter la tâche aux demandeurs d’emploi étrangers sur le sol tchadien.