Les préparatifs de la seconde session du baccalauréat s’annoncent sous différentes formes. Les uns affirment être prêts, d’autres indiquent qu’ils ne se retrouvent pas.


La seconde session du baccalauréat sera composée le 4 septembre. A 24 heures de la composition, l’ambiance préparatoire se présente sous plusieurs couleurs dans les établissements de la capitale.


Assis sur la natte, certains debout et d’autres à même le sol, des candidats sont accrochés à leurs cahiers. Ils révisent leurs leçons pour affronter les épreuves écrites. Du lycée Felix Eboué en passant par le lycée technique commercial jusqu’au collège évangélique, le constat est le même.


Dans quelques collègues et lycées où nous nous sommes rendus, quelques élèves ont livré leurs impressions. « J’étais sûr d’obtenir mon baccalauréat au premier tour mais hélas. J’accuse l’Onecs qui recrute les enseignants qui ne sont pas à la hauteur pour bien corriger nos copies. Tout de même je me prépare pour le second tour », a affirmé Hamza Djibrine Adoum élève au lycée technique commercial(LTC), série G2.


Toujours dans le même lycée, Adama Abdoulaye Moussa de la série G1 arabe explique que, pour elle « depuis que les résultats sont déclarés je ne me retrouve pas. Je suis tombée du coup malade suite aux résultats. Mon état de santé m’empêche de bien préparer le second tour. Je ne sais pas ce qui m’attend demain, mais je me confie à Dieu pour la suite », souligne-t-elle.


D’un autre côté, Nodjiré Gloria confie qu’elle est pressée de composer la seconde session. Car selon elle, « ça fait vraiment mal de voir les amis obtenir leur bac au premier tour et moi non ». Elle ajoute avoir fait des erreurs lors de la première composition dans deux matières notamment en mathématique et histoire géographie. « Mais cette fois si je me remets au travail et avec l’aide de Dieu je suis sûr d’avoir mon bac », a-t-elle souligné.

Dans la foulée, certains candidats disent qu’à la veille, il n’est plus question de lecture mais plutôt chercher à connaitre son centre et sa salle de composition.

Denerabé Marie Lord, stagiaire