SANTÉ – La kinésithérapie est une profession paramédicale dont le domaine d’activité est très vaste. Les kinésithérapeutes participent à la rééducation, à la réhabilitation et à l’entretien des personnes ayant des troubles moteurs ou respiratoires, d’origine traumatique ou liés à des maladies chroniques.

Au Tchad, le Centre d’appareillage et de rééducation de Kabalaye (CARK) est l’un des rares endroits qui offrent un traitement en kinésithérapie. Pourtant, les maladies nécessitant l’intervention d’un kinésithérapeute sont légions. « La kiné est un traitement approprié et bien indiqué dans le traitement de beaucoup de maladies », souligne Nodji Miantar, kinésithérapeute et responsable kiné au CARK.

La kinésithérapie est, en effet, une spécialité paramédicale qui permet à un professionnel diplômé de travailler sur différentes formes de rééducation, de renforcement musculaire, de mobilité et d’endurance d’un patient.

Elle est très utilisée à la suite d’un traumatisme, d’une intervention chirurgicale ou d’un événement traumatisant pour l’organisme. La discipline concerne aussi bien le squelette que les fonctionnalités de l’organisme, en particulier la respiration. Elle améliore la qualité de vie du patient. « La kinésithérapie est le carrefour de la médecine car un kiné peut intervenir dans la traumatologie, la dermatologie, l’ondoto-estomatologie, la chirurgie viscérale ou orthopédique… pour accompagner le traitement que le médecin donne », explique Nodji Miantar.   

Quand consulter un kinésithérapeute ?

Les soins du kinésithérapeute sont soumis à prescription médicale. Le médecin traitant ou le chirurgien décide de la nécessité de traiter une pathologie par un kinésithérapeute. Il oriente ensuite vers le professionnel le plus adapté à la situation.

Dans le souci de faire découvrir la profession au plus grand nombre, chaque année, le 8 septembre est célébrée la journée spéciale pour les kinésithérapeutes du monde.