Les organisations des personnes handicapées ayant en leur sein les déficients auditifs et visuels ainsi que les handicapés physiques ont conjointement fait ce matin au siège de L’AEHPT à Amriguébé un point de presse. Plusieurs questions les concernant ont été abordées au cours de cette rencontre. Leur lutte d’après elles, est pour leur indépendance pour avoir leur réelle  insertion dans la vie active. Dans leurs revendications, elles réclament à cor et à cri la prise en compte du décret d’application de la loi 007 de 2007, portant  protection des personnes handicapées votée depuis plus de 8 ans. Ces organisations ont également demandé la ratification par le Tchad de la convention des Nations Unies en faveur des personnes handicapées. Cette convention qui leur octroi beaucoup de droits, entre autres celui d’aller et de venir, d’accès à des infrastructures, d’égalités en droits et en libertés, d’accès aux emplois, à  la non discrimination. La question de leurs dossiers  d’intégration qui souffrent à la fonction publique n’a pas été perdue de vue. Les personnes handicapées déclarent unanimement que les mesures gouvernementales relatives à la lutte contre Boko Haram prises ces derniers temps sont privatives de leur liberté, tout en illustrant par le cas d’un de leurs nommé Moustapha Mahadi qui a été séquestré injustement par les forces de l’ordre l’accusant d’être en connivences avec les terroristes mais qu’après enquête, il a été blanchi. Pour eux, cet acte ne doit pas passer sous silence et que leurs auteurs soient recherchés et traduits en justice pour qu’ils répondent de leurs actes.  Face à tous ces griefs, ces personnes ont conclues que leur ministère de tutelle ne fait rien en leur faveur et plaident pour le départ du chef de département de la femme, de l’action sociale et de la solidarité nationale.