Huit jours après l’agression du président de l’UNET, les présumés agresseurs sont identifiés mais courent toujours faute de non dépôt d’une plainte.

Selon des sources auprès du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, une dizaine des étudiants sont identifiés comme les présumés agresseurs du président de l’UNET. Instruction a été donnée à tous les recteurs pour prendre des sanctions disciplinaires à l’encontre des étudiants agresseurs.

Le ministère de l’enseignement supérieur, de la recherche et l’innovation aurait saisi la coordination de la police judiciaire. Elle, à son tour, attend que les étudiants agressés déposent une plainte pour entrer en action. Chose qui n’est pas encore faite.

Les agresseurs, eux, ont limité leurs déplacements. Ils ne sont pas visibles dans les facultés. D’autres auraient même quitté la ville de N’Djamena            .

Rappelons que ce 1er septembre 2018, le bureau de l’UNET a appelé les étudiants à une journée de salubrité dans les facultés d’Ardepdjoumal. Un groupe d’étudiants se réclamant aussi du bureau de l’UNET, armé de machette, de couteau et d’un pistolet ont attaqué le bureau venu pour la salubrité blessant le président à coup de machette à la tête et plusieurs autres coups de couteaux. Le président de l’UNET blessé grièvement est sorti de l’hôpital et sa vie n’est en danger.