Placée sous le thème «établir un lien solide et interactif entre l’Afrique et le reste du monde afin d’accélérer l’élimination les mutilations génitales féminines d’ici à l’an 2030», la journée internationale tolérance zéro aux mutilations génitales féminines, est célébrée ce 6 février à travers le monde.
Au Tchad, le comité interafricain sur les pratiques traditionnelles affectant la santé les femmes et les enfants a livré un message dans lequel il indique que les progrès réalisés les 30 dernières années ne peuvent venir que d’une synergie d’action dans tous les domaines. Car la perpétuation de mutilations génitales féminines est la conséquence logique des facteurs que sont l’ignorance et la pauvreté, souligne le comité qui affirme que, sur le plan national, cette pratique a connue une régression sensible grâce aux activités de mobilisation sociales entreprise par bons nombres d’organisation de la société civile ce qui fait passer le taux de 44% à 38% selon le rapport de l’enquête mixte. Un appel pressent est lancé à tous pour une grande mobilisation contre les mutilations génitales féminines et cela à travers tous les canaux de sensibilisation possible pour un plaidoyer pour la signature du décret d’application de la loi n°006 portant promotion de la santé de reproduction.