L’Etablissement de distribution et d’encadrement des Jeunes (EDEJE) a organisé le week-end dernier la cérémonie de remise des attestations de formation en marketing, leadership et management aux lauréats. 

Cette formation  s’inscrit dans le cadre de l’entrepreunariat et de l’auto-emploi des jeunes et vise à les outiller des techniques entrepreunariales et managériales. Comme pour aider la jeunesse tchadienne et précisément n’djamenoise à se prendre en charge, EDEJE a recruté des jeunes, élèves, étudiants, diplômés sans emploi ou chômeurs pour les former pendant la période des vacances.  Au total 102 jeunes ont été bénéficiés gratuitement d’une formation théorique et pratique en marketing, leadership et management.

Dans son adresse, le directeur général de l’EDEJE, Issoufou Savadogo, a salué la détermination des récipiendaires qui ont préféré s’exercer pendant les vacances au détriment de l’oisiveté. « Votre acte traduit votre esprit de combativité, votre capacité à vous prendre en charge. Je vous exhorte à continuer dans ce même esprit », a-t-il lancé. Pour valoriser leurs talents, EDEJE a opté pour la délivrance des attestations de fin de formation. « Tous ceux qui ont suivi la formation ayant compris les avantages et en ce temps de reprise des cours, l’EDEJE a bien voulu délivrer  des attestations pour leur servir et valoir de droit », a souligné Issoufou Savadogo.

Selon Me Nadji Madou, 1er adjoint au Maire de la commune du 7ème arrondissement, présent à la cérémonie, l’entrepreunariat s’impose à tous. « Visez toujours grand », conseille-t-il aux lauréats. La représentante de l’Office national de la promotion de l’emploi (ONAPE) a rassuré les récipiendaires de la disponibilité de son institution à les accompagner.

Pour les lauréats, cette initiative de l’EDEJE est arrivée à point nommé au moment où les portes des entreprises publiques sont fermées plongeant les jeunes dans le chômage. Guepeulbé Yawalé Michel « Je suis étudiant en génie civil. J’ai profité des vacances pour déposer au niveau de l’EDEJE. On a suivi la formation et on est allé au terrain. Là je peux dire que  l’activité de l’EDEJE m’a rendu autonome financièrement.» L’ère de l’entrepreunariat a donc sonné pour la jeunesse.