Au cours de la messe de ce dimanche 4 février 2018 à la cathédrale Notre-Dame-de-la-Paix de N’Djamena, l’archevêque de N’Djamena, Monseigneur Djitengar Goetbé Edmond s’est prononcé sur la crise sociale que traverse le pays.

En proie a une crise sociale interminable qui semble entretenue et qui fait descendre le plus grand nombre de nos concitoyens dans les profondeurs de la misère, nous risquons d’entrer dans l’impasse au lieu d’un dialogue sincère en vue d’une sortie de crise profitable pour tous, on assiste à une escalade marquée par des menaces, des durcissements, voire l’indifférence, ce qui a comme conséquence immédiate des grèves préjudiciables pour la vie sociale et économique. Nous pensons ici particulièrement aux élèves et aux malades” déclare archevêque de N’Djamena.

La position de l’église famille de Dieu est au cœur de différentes situations, particulièrement aux côtés de ceux et celles qui souffrent fait savoir l’Archevêque. “Elle est présente par les laïcs engagés à différents niveaux de la société, notamment dans la lutte pour la justice et la paix, sur tous les fronts, suivant l’enseignement de ses pasteurs. Il revient aux laïcs de transformer ce monde où nous vivons à la manière du levain dans la pâte”.

Pour l’archevêque de N’Djamena, Monseigneur Djitengar Goetbé Edmond, chaque chrétien en conséquence doit dans sa conscience voir quelle est la forme de lutte par laquelle il contribuera plus surement a réalisé cette mission du Christ dont personne n’est dispensé. Il prévient que le moment venu l’Église proposera ce qu’elle peut faire pour apaiser la situation actuelle.